—La conspiration du Caire—
Adam, simple fils de pêcheur, intègre la prestigieuse université Al-Azhar du Caire, épicentre du pouvoir de l’Islam sunnite. Le jour de la rentrée, le Grand Imam à la tête de l’institution meurt soudainement. Un officier expérimenté de l’État est alors désigné pour lui trouver un successeur. Il a besoin pour ce faire d’un informateur à l’intérieur de l’établissement et recrute Adam pour jouer les espions. Ce dernier va alors se retrouver au cœur d’une lutte de pouvoir implacable entre les élites religieuses et politiques de son pays.
Multipliant les rebondissements inattendus dans un décor tout à fait singulier, ce récit initiatique d’une noirceur paranoïaque prend la forme d’un véritable labyrinthe narratif dans lequel on prend plaisir à se faire mener par le bout du nez. La mise en scène de Tarik Saleh est à la fois nerveuse et virtuose, baignant l’ensemble dans une atmosphère étouffante et captivante qui cloue littéralement le spectateur à son siège. Un irrésistible coup de maître.