Cinéma

—Portrait de la jeune fille en feu—

—Portrait de la jeune fille en feu—

Bretagne, 1770. Marianne est peintre et se rend dans la demeure d’une Comtesse, afin de réaliser le portrait de sa fille, Héloïse. Ce tableau symbolise l’engagement de la jeune femme envers un futur époux. Héloïse refuse de poser, espérant ainsi échapper à un mariage qu’elle ne souhaite pas. Marianne use de stratagèmes pour observer et comprendre son modèle, et la peindre à son insu. Dans la lumière et le vent, parmi les flammes et l’obscurité, des femmes se regardent, se lient, s’aiment et se portent.
Pour célébrer le 8 mars, la journée de lutte pour les droits des femmes, le Senghor met à l’honneur la réalisatrice Céline Sciamma et un film résolument politique. Bien que les femmes avaient des droits des plus limitées, Marianne et Héloise vont réussir à créer une parenthèse de liberté. Une œuvre juste, puissante et sensible qui démontre, une fois de plus, le talent de Céline Sciamma pour conjuguer mise en scène et scénario.