La sœur de Jésus Christ  

La Sœur de Jésus  en rodage de sa forme avignonnaise !

Pour présenter la Sœur de Jésus au festival d’Avignon en juillet prochain, nous devons créer la forme la plus légère du spectacle. A Avignon, le décor doit pouvoir être monté/ démonté en ; 15 minutes montre en main ! Ce nouveau décor, beaucoup plus léger qu’à la création ; nous le testerons avec vous au mois de juin prochain au Senghor.

Dans ce village du sud de l’Italie, tout le monde est affublé d’un surnom. Simeone, le frère de la jeune Maria, on l’appelle Jésus. Il ressemble au Christ dont il joue le rôle lors de la Passion du vendredi saint.

Maria, c’est cette jeune fille qui s’empare du pistolet Smith & Wesson 9 mm dans le buffet de la cuisine. Elle quitte la maison, l’arme à la main. Elle marche en direction du village. Elle se rend chez Angelo le Couillon, le jeune homme qui lui a fait violence la veille.

Le village prend sa suite, finissant par former un cortège bigarré : le président du club des chasseurs, les employés de la casse-auto, le garagiste, les bikers du coin, la vieille institutrice, les voisines envieuses de la jeunesse de Maria. Et de sa beauté. Chacun y va de son anecdote sur Maria, livrant tour à tour chaque pan de sa vie. Il y a ceux qui l’encouragent, ceux qui veulent la dissuader, mais rien ni personne ne pourra l’arrêter, lui faire lâcher son arme, pas même sa famille, pas même les gendarmes.

La Sœur de Jésus-Christ est ce western moderne, mis en scène par Georges Lini, qui a fait un joli succès lors de sa création au Poche la saison dernière. Auréolée du Prix Maeterlinck 2023 de la meilleure scénographie (pour Charly Kleinermann et Thibaut de Coster), la pièce était également nommée dans les catégories meilleur spectacle et meilleur interprète (pour Félix Vannoorenberghe).